Bonjour,
Maintenant que le mariage de ma petite-fille à Salbris est passé, on se remet au boulot.
Totoche, il est vrai que condamner une personne sans preuves peut paraître choquant voire arbitraire mais il faut savoir qu'en droit français il existe plusieurs moyens de preuve, c'est à dire pour faire simple, la preuve légale et la preuve libre.
Lorsqu'aucune preuve ne peut être apportée par la police ou l'accusation, le juge pourra se baser sur un faisceau d'indices graves et concordants relevés pendant l'instruction qui servira à lui définir éventuellement une sanction.
Rappelons pour mémoire que le juge dispose de plusieurs moyens de preuve peu connus du public tels que la preuve indiciale (facile à comprendre), la preuve littérale (donc par un écrit), la preuve testimoniale (par témoin) ou encore preuve circonstancielle ou preuve indirecte.
Un exemple: Un témoin déclare avoir vu une personne entrer dans un immeuble. Il portait un imperméable mouillé et un parapluie à son bras.
Le juge et le jury peuvent penser qu'il pleuvait ce jour là et cela ne sera retenu que comme une preuve circonstancielle ou preuve indirecte puisque le témoin n'a pas indiqué qu'il pleuvait ou non.
En ce qui concerne l'affaire dont vous faites référence, je pense que le juge et le jury se sont prononcé en vertu des indices sérieux et concordants apportés par l'enquête et des conclusions du juge d'instruction.
Juste un détail, lorsque nous disons "on", il s'agit toujours de deux ou plusieurs personnes dans le langage courant car si nous voulons parler de nous-même comme nos ancêtres de l'aristocratie, il faudra dire "Nous". Par exemple, au lieu de dire "J'AI bien mangé, je dirais "NOUS" avons bien mangé.
Il faut reconnaître que cela sonne grave !
Nous pouvons dire également "on" quand nous faisons référence à une ou plusieurs personnes par exemple quand on dit: ON m'a dit que....
Cette satanée langue française n'a pas fini de nous compliquer la vie.
Bonne journée.